La Peur [Liibre]

Déambulant dans les Couloirs, une silhouette marchait sans vraiment avoir de but. Quelques rares élèves marchaient eux aussi. Le principe de sécher dans une école normale, c'est évidemment de rater les cours pour quelque chose de beaucoup plus intéressant. Mais iicii ... Il n'y avait rien d'intéressant a faire, ici. Mais Bridgess ne séchait pas. Du moins, pas encore. Il était midi & quart & elle avait plutôt séchée la cantine. Endroit le plus lugubre & le plus dégelasse de cet fichu internat! Mais merde quoi ! Pourquoi les parents les envoyaient - ils ici ? Ne me dites pas que c'est pour leurs bien.

Depuis que Bridgess cogitait, elle s'était assise sur le rebord d'une des fenêtre & dessinait. De longs traits fin & légers. Que dessinait - elle ? Elle dessinait l'internat, depuis le dehors, ainsi qu'un magnifique paysage tous autour, derrière les grandes collines vertes. Elle n'avait pas commencée le jour même & ne comptait pas non plus le finir. Elle repassa sa frange derrière son oreille droite & écouta les mouches volées. Son pantalon en jean à la ceinture rose filtrait un peu les longues brises des couloirs, & son tee - shirt blanc aux petits diamants en plastiques ainsi que de belles lettres noires en vrac ne faisait pas plus. Ses longs cheveux attachés dans son dos, son visage était dégagé de sa chevelure. Ses bottines en cuir noir de luisait plus comme avant, tous comme les pommettes anciennement rosies par la vie de la jeune fille. De petites cernes violettes commençaient à creuser ses yeux, & elle ne pouvait presque plus ce concentrer sur ce qu'elle avait vécu d'heureux. Elle releva son visage, lorsqu'elle croisa un regard. Elle replongea son regard vert dans son cahier de dessin, ne voulant rencontrer ou même parler à personne. Ils étaient tous dans la même merde, pas besoins de le ressassé tous les jours, inlassablement. Elle traça un arbre. Ainsi qu’un troupeau de bétails. Elle aimait bien s’inventer des mondes nouveaux, des mondes beaux, neufs & magnifiques. Seulement imaginable, puisque les dictateurs du dehors, étaient intouchables. Tous le monde avaient essayés, & maintenant la ville était plongée dans un chaos & le monde avait peur. Peur de sortir. Enfin. Bridgess, avait maintenant les yeux fermés, mais elle sentit une main se poser sur son épaule. Elle sursauta, & réouvrit ses yeux instantanément, tournant la tête instinctivement.

Une silhouette plutôt gracieuse émergea dans le couloir, sa petite tunique verte et or luisant sous les quelques rayons du soleil qui filtrait dans cet internat franchement pourri, noir & sale. Elle jeta sa chevelure dorée sur ses épaules, passant se mains dans ses mèches, afin de s'ébouriffer encore plus le poil - qui surplombait son crâne - qu'il ne l'était déjà. Son petit short à l'origine blanc crème était maintenant plutôt gris pâle, mais elle disait à tout le monde, que c'était fait exprès, bien sur. Quand elle déboula sur la dernière marche des escaliers, et que ses vielles - antiquités - converses blanches touchèrent le sol poussiéreux du couloir étroit avec un petit couinement de sa semelle. Elle fit un mouvement avec son bas des reins et posèrent ses mains sur ses hanches, avant de lancer un bisou qui voulait dire biien plus au gars qui discutait avec un ami, lui aussi à croquer. Mais c'était plutôt le premier qui lui s'intéressait, quoique il avait l'air un peu chouté avec ses sernes.

M'enfin, Alix pouvait le comprendre. On dormait vraiment très mal dans cet internat nul à caguer - se fait sortir de force - avec ces lits blancs & durs comme le bois en lui même. Ainsi que l'oreiller était en béton, non ? Du moins, c'était l'avis de la blondette qui se trémoussait au moment même dans le couloir, suivit de plusieurs nanas qui se vantaient d'être son amie. Allons bon, au moins, elles étaient capables de lui filer leurs devoirs. Que demander de mieux ? Bref. De plus, le parquet grisonnant de l'internat était franchement grinçant, et les murs des véritables papiers de cigarettes. Surtout que la peur dévorez vos ventres toutes la nuit. Ainsi que la tristesse de se sentir éloignée de vos proches. Elle, elle en avait pas. Ou plus. Mais, c'était un épisode qu'elle n'amait pas vraiment compter aux autres, à vrai dire. Un vrai mystère qu'elle faisait, celle petite.

D'un mouvement de la main, elle congédia ses disciples. Huhu. Une petite dessinait sur un calpin. Pourquoi ne pas aller lui parler ? Après tout, ils étaient tous dans la même merde. Et elle aussi cherchait réconfort dans l'art. Surtout la musique.

« Hey »

[Minable]

Hey. Seulement Hey. Bridgess ne sursauta pas. Elle tourna juste ses yeux verts vers la blondasse /VLAN/. Celle qui était toujours accompagnée de ses ... balaines ? Plusieurs fois qu'elle l'avait croisée dans les couloirs. Elle ferma lentement son cahier & posa son crayon sur le rebord de la fenêtre. Après tous, pourquoi qu'elle montrerait ses desseins à Elle. Elle n'avait pas besoins de les voirs. Elle avait déjà la compagnie des autres. Pourquoi avoir besoins de feuilles de papiers noircies de dessins ? Parce que. Il y avait trop de pourquoi. Toujours des Pourquoi. Et bien Bridgess Hartmann répondait Parce que. Un point c'est tout.

<< Hey >>

Mlle Hartmann ne put rien dire d'autre. Rien ne passa entre ses lèvres brillantes d'une touche de gloss. Usé, le gloss. On voyait bien que le tube était à la fin de sa vie, & que sa propriétaire ce bousillait les doigts chaques matins pour récupérer une seule goutte de cette petite patte rose & brillante, qu'elle avait l'habitude de mettre sur ses lèvres. Malgré ses parents riches, cela n'avait pas d'importance ici. Remarque, ces anciennes amies n'étaient pas pour l'argent. Mais ici... Rien que la posture changeait. Elle replaça sa frange sur le côté, car elle lui tombait dans les yeux. Elle se pinça les lèvres intérieurs. Bordel. Pourquoi venait - elle lui parler ? Parce que.

<< Et ? Tu avais quelque choe à me demander ? >>

demanda t - elle, à moitié sur la défensive.

[b] Avança, un livre à la main, le sourire aux lèvres de revoir la fille de la douche. Il passa son chemin le long des fenêtre en bois, à moitié rongé par les mites. Il fallait qu'il se lance, qu'il leur parle, lui qui restait jusqu'à présent dans son coin, ou plutôt dans son monde. Il s'approcha de la blonde, il avait déjà entendu son nom, Alix, c'était différent, différent de tout, il remarqua alors une autre fille près d'une des fenêtre de bois, en train de dessiner. il se rapprocha d'elle : elle dessinait le collège. Elle devait avoir un don, celui de dessiner, contrairement à Kenny, 17 ans, breaker. Le séducteur s'approcha des deux jeunes filles.

" Salut, moi c'est Kenny. Et, vous c'est ... ? " dit-il, en plongent ses yeux marrons dans ceux de Alix, et oui c'est un séducteur.

Il aurait bien aimer sortir avec la petite blonde et puis... voila. Elle l'attirait, il ne savait pas pourquoi, de toute façon aucune fille ne résistait à ce charmeur séducteur. Quand à Bridgess, il lui adressa un petit sourire gentil, mais rien de plus. Il rajuste le col de sa chemise blanche, et arrangea plusieurs petits boutons qu'il avait défait pour plaire. Le bout de sa mèche blonde frétillait s'impatiente. Il prit congé pour aller s'assoir sur un des bancs, lui aussi en bois. Il renoua les lacés de ces converses, et fit un clin d'œil à miss Alix. Il s'avança de nouveau vers elle, en prenant quelques choses dans sa sacoche. Il risquait d'ailleurs de ce la faire confisquer.

" Tu veux une clope ? " lui proposa-t-il .

Il avait peut-être fait une erreur, peut-être qu'elle ne fumait pas. Il passa sa main dans ses cheveux et se regarda dans la fenêtre qui reflété sur sa coiffure. Il rajusta un peu sa crête et regarda miss blondinette.