Boarding School
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Entre quatre murs, l'espoir s'est envolé.
 
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 Sous la Lumière de la Lune. [ W. ILL ]

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2 participants
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Rosalie Beckerman_×
Yuke l'Admin toujours dans les Vappes.



Nombre de messages : 43
Age : 29
Nom du Personnage: : Rosalie.
Date d'inscription : 06/09/2008

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MessageSujet: Sous la Lumière de la Lune. [ W. ILL ]   Sous la Lumière de la Lune. [ W. ILL ] EmptyDim 14 Sep - 13:25



    J'arrive aps à mettre le lecteur, alors voici le lien de la chanson '_________' : http://www.deezer.com/track/4881

    Rosalie s’appuya sur les rebords de son lit et se redressa, sans un bruit, pour se mettre sur ses deux jambes. Enfilent en un clin d’œil son manteau d’interne, elle emporta sa paire de converse et la jeune fille commença à avancer vers la porte à tâtons, craignant de réveiller un interne, et encore plus un interne qui n’hésiterait pas à la dénoncer. Inquiète à l’idée de se faire repérée, elle en oublia presque de regarder au sol et manqua de se rétamer dessus. Elle pesta en silence contre cette chaussure sur laquelle elle venait de butté. Puis Rosalie jeta un coup d’œil circulaire autour d’elle… Pourvu que… Non, personne n’avait l’air d’être réveillé. Elle fit environ trois pas et arriva jusqu’à la porte, qui était dieu soit louée entrebâillée. Elle l’ouvrit légèrement et un grincement sournois se fit entendre. Rosalie serra les dents et se faufila entre la porte et le mur. C’était encore une fois gagné, apparemment. Elle s’assit à même le sol et commença à enfilé une paire de converse bleu marine, qu’elle s’empressa de lasser avant de se relever et de filer d’un pas décidé vers les escaliers qui menaient vers le bas, et donc, vers le parc. Elle passa devant le dortoir des garçons et en quelques fut arrivé à l’autre bout de cette épreuve décisive. A la lumière des fenêtres, on distinguait à présent facilement les cernes violacées qui commençaient à apparaitre sur son visage pâle. Rosa descendit les escaliers quatre à quatre, soudainement prise de vertige. Arrivée en bas, elle se plaqua à un mur et se porta la main à la bouche, toussotant légèrement. Passant sa main sur sa gorge, elle resserra un peu plus son manteau gris et se dirigea vers la porte. Elle abaissa la clinche et tira. Rien ne se produisit. Elle agita la poignée vers elle et vers l’extérieur, la porte ne s’ouvrit pas. Rosy eut un geste d’humeur et lâcha un juron. Elle voulait aller dans ce parc, maintenant, au beau milieu de la nuit. Pas demain, pas dans une heure, maintenant. Elle se dirigea à grandes enjambées vers la fenêtre et l’ouvrit. Ou plutôt, tenta de l’ouvrir. Forçant quelques peu sur la poignée, celle-ci finit par céder et s’ouvrit dans un claquement sourd. Une fenêtre de cassée, mais une semi liberté retrouvée. Elle ouvrit grand la vitre et commença à mettre ses mains sur les rebords, pour passé une jambe à l’extérieur. Puis l’autre.

    Le froid figea Rosalie dans la glace, et une légère brume épaisse s’échappa de ces lèvres. Elle sauta du rebord de la fenêtre et se mit sur ces deux pieds, le souffle coupé par la lumière blafarde de la lune et des étoiles, qui se reflétait sur sa peau blanche. E cil était si beau. Pendant quelques instants, il sembla à Rosa qu’il lui poussait des ailes et qu’elle pourrait s’envoler hors de ces clôtures et de cette bâtisse grise. Mécaniquement, les jambes de Rosa la portèrent vers le vieil Olivier et ses branches entrelacées. Elle caressa l’écorce du bout des doigts, et une partie se détacha et tomba au sol avec un léger poc sonore. Elle se laissa tomber par terre et s’allongea dans l’herbe pleine de rosée, laissant trainer sa chevelure blonde au sol.
    Le froid… La liberté… Comme avant. Avant qu’elle ne fut emportée par les autorités, pour avoir conté deux trois histoires aux passants. Les paupières lourdes de Rosa se fermèrent, sans pour autant trouver le sommeil. Le chant des grillons tintait à ses oreilles comme des milliers de violons et il lui semblait rêver. Pour une fois. Pour une fois que sa vie n’avait pas ces couleurs de cauchemar. Pour une fois qu’elle était seule, mais que cette solitude était appréciée. Sa main se referma sur une touffe d’herbe et elle l’arracha, s’amusant à la faire tomber sur elle même. Elle se surprit même à sourire au contact de cette végétation douce et caressante. Ce parc… Etait vraiment fabuleux, oui. Il faisait retrouver le sourire, retrouver la liberté. S’il n’était pas là, elle se serait déjà suicidée. Avec des draps, avec un couteau, n’importe quoi, mais elle se serait ôtée la vie.

    Elle caressa doucement du dos de la main son ventre et se redressa soudainement, entourant de ses bras ses jambes. Jack… L’expression de Rosa allait de la tristesse au bonheur, sans vraiment décider qu’elle sentiment était le meilleur. Qu’est-ce qu’ils en avaient fait ensemble.. Et sans lui… Que serait elle devenue ? Elle leva la tête et regarda le ciel à nouveau.


    Où es-tu… Jack ?
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x. Will Heartnet




Nombre de messages : 10
Age : 30
Nom du Personnage: : Will Heartnet
Date d'inscription : 10/09/2008

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MessageSujet: Re: Sous la Lumière de la Lune. [ W. ILL ]   Sous la Lumière de la Lune. [ W. ILL ] EmptyDim 14 Sep - 21:45

    You could be, my unintended, choose to live my life extended, you, could be the one I'll alway love. You could be the one who lisens, to my deepest incresation, you could be the one.

    Assis sur son oreiller, adossé au mur, Will scruta la Feuille. Les fines courbes inscrites dessus ne dévoilaient aucune faille dans cet art fabuleux. Les yeux grands ouverts, il ne ressentait nulle fatigue. Mais il devrait se forcer à dormir dans peu de temps. Prendre soin de lui n'avait aucune importance, mais, il se devait d'avoir des forces pour le lendemain. Il ne passait originalement pas ses journées à suivre les longs cours des profs. Mais à tenter l'impossible. L'impossible dans cet internat, c'était de partir. Partir loin, très loin et ne jamais revenir. Ou, a faire l'exact contraire de ce qu'on vous demande. Car, il n'aimait pas se plier au règlement. Même ce soir là. Un long silence enveloppa le dortoir. A travers les carreaux flous des fenêtres, le clair de lune filtrait sur le sol. Des branches jouaient avec depuis l'extérieur. Créant des ombres sur le parqué. Des ombres qui dansaient dans ces lueurs argentées. Il voulait voir ce ciel. Ce ciel qui avait l’air si beau. Lui aussi voulait danser dans ces lueurs féeriques.

    Un long silence. Un silence rompu. Rompu par un grincement. Un grincement discret mais tout de même là. Un grincement venant du couloir. Derrière la porte en bois du dortoir. Quelqu’un devait être là dehors. Un pion ? Un prof ? Un pensionnaire ? Le jeune homme se redressa, sentant d’un coup la douleur qu’il avait accumulée dans son dos en restant dans cette position arquée. Il déplia ses jambes et les tendit un instant. Laissant le flux de son sang prendre un rythme normal. Puis il se redressa. Le choix était prit. Il allait sortir et en passant, voir la personne qui arpentait les couloirs à une heure si tardive. Il pris un houdis. Le même houdis qu’il avait porté le jour où sa maison avait pris feu… Ce jour, qui était bien plus qu’un simple jour. C’était la dernière fois qu’il avait vu sa sœur. L’habit avait était trop large pour lui ces jours là, maintenant, il lui allait parfaitement. Temps mieux. Il inspira une bouffé d’air et chercha ses converses, faisant le moindre bruit possible.

    Il les trouva rapidement. Il n’avait pas grand chose à lui dans ce trou. Il les enfila, sans prendre le temps d’enfilé des chaussettes. Tenpis. C’était pas un défilé de mode. Il pris la poignet de la porte et la tourna lentement. Un grincement retentit. Il espéra que l’intrus dans le couloir n’était pas un pion, ou que s’il l’était, qu’il soit partit assez loin maintenant pour ne rien entendre. Ce fut pire quand il tira la porte vers lui. C’est pour ça qu’il ne l’ouvrit qu’assez pour faufilé son corps dans l’entrebâillement. Il ne pris pas la peine de la refermée. Des fois, elle restée ouverte toute la nuit alors ce n’était rien d’alarmant. Il scruta le couloir de long en large ? Dans quel sens partir ? Puis, alors que cette question effleurait ses pensées, une brise glacial effleura sa peau. Traversant presque son sombre houdis pour rentrer en contact avec sa peau dénudée sous le tissu. Un léger frisson parcouru son dos. Il savait quel chemin prendre maintenant, et avança jusqu’à trouver la fenêtre ouverte. Il regarda à l’extérieur. La vue était déjà plus ouverte pour contempler le ciel nocturne mais ce n’était toujours pas assez.

    La fenêtre donnait sur les jardins. Plus précisément, le vieil olivier si convoité par les élèves qui cherchait un souffle de liberté. C’est en suivant les courbes du vieil arbre qu’il vit la forme allongée à son pied rond. Curieux, il mit ses mains sur le rebord de la fenêtre et d’un élan, fit suivre ses jambes et le reste de son être. Sautant vers l’extérieur. Le vent froid ébouriffait d’avantage ses cheveux en bataille. Il avança lentement et découvrit une jeune fille. Assise, ses bras autour de ses genoux. Il racla doucement sa gorge pour lui annoncé qu’il était là. Bien qu’il aurait put partir à nouveau. Mais non, il avait eu envie de sortir, et il ne changerait pas d’idée. Ici, exactement ici, la vue sur les étoiles était magnifique. Il restait, car, si dans un tel moment, la solitude était appréciée, la compagnie pouvait l’être aussi.
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Rosalie Beckerman_×
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Nom du Personnage: : Rosalie.
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MessageSujet: Re: Sous la Lumière de la Lune. [ W. ILL ]   Sous la Lumière de la Lune. [ W. ILL ] EmptyMer 17 Sep - 18:58

    Déjà… Une année… De perdue. Et une deuxième allait suivre. Par la suite… Rosa aimerait retrouver une autre, vie, et oublier celle-ci. Son existence n’était qu’un déchet, et la vie s’amusait avec ce déchet, dansait avec et l’épuisait. Rosalie n’avait presque plus de souffle, et l’espoir qu’il lui restait était quasi-inexistant. A quoi bon garder l’espoir, alors que de ce coté du grillage, dans cet internat… Aucune source d’espoir n’était là ? Même… Même si elle sortait… Elle redeviendrait quoi ? Rien. Pas d’argent, aucune famille à retrouver. Elle serait contrainte surement de… de… Elle se figea et les larmes montèrent. Faire… Comme sa mère ? Non. Impossible. Elle ne… Ne pouvait… pas. Elle ne… saurait… pas. Jamais. Non, jamais elle ne ferrait comme sa mère, jamais elle ne se prostituerait. Jamais. Enfin… Sa mère avait une bonne raison. Elle. Si elle faisait ça, c’était pour Rosa. Et la jeune fille le savait parfaitement. Mais, elle n’avait pas fait d’études. Elle n’avait était ni dans une école maternelle, ni dans une école primaire. Ni dans un collège. Et tout l’enseignement qu’elle recevait, venait de cet internat. Pourtant… Elle était intelligente. Très. Tout ce qu’elle savait, elle le tirait des livres qu’elle avait lus, dans une bibliothèque. Clandestine, cela dit en passant. Alors ce n’était pas les cours qu’on enseignait ici qui allait l’instruire. Alors elle séchait. Alors elle se taisait. Alors son cœur… Se figeait.

    Au long de tout son séjour dans ce lieu, Rosalie n’avait pas réussit à se faire d’amis. Et presque pas d’ennemis. Seuls ceux qui avaient tenté de l’aborder éprouvaient quelques rancœurs à leur égard, soit parce qu’ils s’étaient prit un gros vent, soit parce que Rosa avait était un véritable glaçon avec eux. Mais on ne changerait pas sa nature. Si elle n’avait pas envie de parler, elle ne parlerait pas. Hors, tout ces imbéciles étaient venus alors qu’elle voulait être en paix. Ils avaient vite cessés d’aller vers elle, de toute façon. Beaucoup de filles avaient remarqué sa distance avec les autres. Là… Ca allait. Rosalie n’avait pas envie de discuter, mais pas non plus envie de repousser quiconque s’approcherait d’elle. Une nausée vint la prendre. Son passé. Encore. Et son présent. Son futur s’annonçait il aussi désastreux qu’était les deux premières phases de sa vie ? Même si elle aimait Jack plus que tout, il n’était plus là désormais, et Rosalie était une grande Fifille. Elle voulait le retrouver. Mais elle savait que e rêve futile était complètement débile. La capitale était si grande… Ils avaient peut être changé de logis, tous ensemble. Jack, et les autres. Et puis…Elle était coincée ici. Aucun espoir de retrouver son meilleur ami. Rosalie se crispa, horrifiée. Aurait elle songeait… A renoncer ? A renoncer à son meilleur ami ? Celui qui l’avait sauvé ? Celui qui avait toujours était là pour elle ? Celui avec lequel elle s’était engueuler de nombreuses fois ? Celui qui l’avait consolé ? Celui qui… Qui avait contribué à enrichir sa vie. Non… Elle était… Ignoble.

    Un souffle glacé caressa sa nuque dénudée de tout vêtement, et un frisson lui parcourut la nuque. Que la nuit était fraiche. Belle. Mais fraiche. Chaque chose avait un prix. Et Rosalie… Elle payait pour quoi, elle ? Elle, elle n’avait rien. Alors pourquoi payait-elle le prix fort ? Un doux râle la sortit de ses pensées, au début, elle ne l’entendit presque pas. Pourtant, elle sentait une présence derrière elle. Et merde. Elle allait encore se faire égueuler. A moins que… Rosalie tourna la tête, cherchant des yeux la silhouette et les traits de l’inconnu. Un interne. Rosalie tendit une main frigorifiée vers l’écorce de l’arbre et s’y appuya, pour pouvoir se relever. Une douleur lui lancina les jambes, et elle manqua de tomber au sol. Elle posa une deuxième main sur le tronc et se redressa avec moins de difficulté. Elle se laissa abattre sur celui-ci, frigorifiée.

    « J’aime… J’aime venir ici, le soir. Pour réfléchir. »

    Le timbre de sa voix, doux et froid en même temps, cassa dans le silence de la nuit et stoppa pendant un instant le chant des grillons, qui reprit peut de temps après. Autant trancher le silence directement. De toute façon… Ils avaient sans doute la nuit pour parler. Et une éternité pour réfléchir. Oui, Rosalie aurait beaucoup d’autres occasions de s’isoler, comme à son habitude, et de remuer ses idées noires dans son coin.
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