Boarding School
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Entre quatre murs, l'espoir s'est envolé.
 
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 #_ F e a r .

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AuteurMessage
x. Will Heartnet




Nombre de messages : 10
Age : 30
Nom du Personnage: : Will Heartnet
Date d'inscription : 10/09/2008

#_ F e a r . Empty
MessageSujet: #_ F e a r .   #_ F e a r . EmptyDim 14 Sep - 23:11

    . Music - Within Temptation - The Fear .

    Les rancœurs ne restent qu'à l'intérieur de nous-mêmes.

    Avec le temps, on nous dit que tout s'en va,
    Que les plaies cicatrisent, que les larmes tarissent puis meurent.
    Avec le temps, on dit que l'eau coulera,
    Que le sable dissimulera les traces, que les regrets abandonneront.
    Mais, avec le temps, on ne dit pas que toi aussi, tu t'en iras,
    Que les larmes creuseront la chair des cœurs, afin d'arriver à en former de la pierre,
    Ou une blessure qui ne se refermera jamais.

    Parlant, il descendit une volée d’escaliers. Parlant. Du peu qu’il y avait à dire dans un tel internat. Un internat grossier et sale. Car c’était trop gris et barricadé et la poussière jonchée le sol. Comme une couverture loin d’être fétiche à la douceur. Une enveloppe terne qui fatiguait les yeux de ses pensionnaires. Malheureux. Beaucoup étaient malheureux. Et lui, l’était-il ? Oui. En quelque sorte. Il était heureux de voir un endroit nouveau, sans son père, ni sa mère. Mais, c’était impossible d’être vraiment heureux. Pendant longtemps, il n’avait plus rien eu à faire dans cette vie de merde. Mais si. Vérité est qu’il souhaitait voir le monde. A force de voir ce grand grillage dehors, de l’autre côté des carreaux flous qui appartenaient aux fenêtres le long des murs. Partir et voir plus que ces collines. Aussi belle qu’elles soient et fétiches à la liberté. Il voulait voir tout ce qu’il pouvait voir de ses propres yeux et tout ce qu’il pouvait dessiner. Mais personne ne le savait. Il n’était pas du genre confident. Pas du tout coincé. Mais vraiment pas confident. Pas à la première approche.

    Il parlait donc avec un autre garçon de son âge environs. Environs, parce qu’il ne connaissait pas sa date de naissance. Même pas l’année. Mais bon, normal qu’on sache un peu près. Son nom ? Greg. Will, descendant des escaliers en bois presque noir. Ignorant la rampe crasseuse à sa droite. Greg lui racontait sa vie. Et lui, il écoutait. Certes, avoir une mère qui fait le trottoir et se shoot à l’Héroïne n’est vraiment pas marrant. Mais un père qui à quitté sa femme qui préfère vous envoyer ici que de vous invitez à resté ? Bref. Par la suite, il changèrent de sujet. Ils parlèrent des choses… Des conneries qu’ils eurent jamais fait. Conneries, oui, comme celles de simples gamins qui sont fait pour ça. Comme eux en fin de compte. Comme lui. Surtout qu’il n’y a rien d’autre à faire dans un tel trou. Ils croisèrent des jeunes filles. Elles approchaient d’eux, arrivant du sens inverse. Lorsqu’elles étaient là, toutes proches, l’une d’elle, un sourire mal dissimulé sur les lèvres, observa rapidement ses amies et, suivit de quelques pas, percuta l’épaule de Will. Un tour de comédie remarqué. Le jeune homme se détourna tout de même une seconde. Jetant un regard azur à la jeune fille. Mais aucun sourire. Pas même un indice, une trace. Il se contenta de la regarder droit dans les yeux. Encore quelqu’un qui cherchait à attiré son attention visiblement. La jeune fille, d’une innocence et d’une beauté sublime, voulut s’excusé mais, ses mots cédèrent au silence. Will se retourna et s’en alla. Il n’avait pas envie d’une relation amoureuse. Pas de lien. Pour des raisons bien à lui. Il ne voulait s’approcher de personne en qui la présence pourrait lui manquer.

    Une sonnerie résonna entre les murs sales, signalant que les cours prenaient place. Il se sépara de son camarade. Tous deux allaient sécher. Greg partit voler de la bouffe, quand à Will, il traversa quelques couloirs et ouvrit une porte en métal. L’ouvrit, et la referma derrière lui avant de descendre la volée de marches en spirales, descendant dans des profondeurs obscures. Hier, avec Greg, ils avaient libéré le cadenas qui interdisait l’accès au sous-sol et personne n’avait remarqué au cours de la nuit qu’il était ouvert. Maintenant, il franchissait l’antre qui menait aux pénombres.

    L’odeur était horrible. Comme si l’air venait d’une boite fermée depuis des centaines d’années, composant de bêtes mortes et décomposantes. Il descendit à taton, frémissant à l’idée de rencontrer une toile d’araignées ou de glisser sur quelque chose, n’importe quoi, d’humide. Mais en fin de compte, arrivé sain et sauve en bas, il décida que l’endroit ne devait pas être si abandonné qu’il ne l’avait crut au début. Il toucha du bout des doigts les parties de murs proches des escaliers, jusqu’à trouver un interrupteur. Miraculeusement, peut-être, la lampe fonctionnait. Attachée au plafond en pierres, elle était faible, mais d’une blancheur qui survolait les murs timidement. Will cligna des yeux. La pièce était minuscule, mais un accès amenait autre pars. Ainsi, Will traversa quatre pièces, de tailles et de formes différentes, prenant soin de toujours coupé la lumière de la précédente, et trouvant l’interrupteur de la suivante. Dans la quatrième pièce, il s’arrêta. Les deux passages sombres inconnus, qui portaient encore plus loin été si tentant, mais il devait attendre Greg. Ne pas partir trop loin car il devait rester à son écoute. Il observa donc la pièce où il se trouvait actuellement. Longue mais étroite, elle était la plus remplie de toutes celles qu’il avait visité. Mais… Il était sûr que le sous-sol partait à l’infini. Entoucas, c’était l’impression qu’il lui donnait, et qu’il n’avait vu qu’un centième de tout ce qu’il avait à montrer. Cette pièce réctangulaire avait le sol jonché par de vieilles chaises brisées et des grillages poussiéreux étaient calés contre les murs. Il y avait aussi de vieilles boites en carton. Will sortit un coutelas. Un couteau qu’il portait toujours sur lui, dissimulé sous ses vêtement. Car il supporterait mal de le perdre. Chose qui arriverait forcément si il le dévoiller à autruit. Il le déplia et coupa dans la bande de scotch gris qui tenait la boite close. Il découvrit son contenu qui n’était autre que des bouteilles vertes rangées les unes sur les autres.

    Du bruit. Will rangea son arme et fit marche arrière. Il resta tout de même sur ses gardes. Cette fois, il n’alluma pas les lampes en traversant les trois pièces. Il avança les mains devant lui, se souvenant assez bien du chemin à prendre. L’autre personne descendait dans le noir, comme lui tout à l’heure. Ce n’était sûrement pas un pion, dans ces cas, car ils disposés tous de lampes. Mais un prof aurait pu remarqué que le cadenas avait été brisé ? L’intru, même si c’était Greg, devrait trouver l’interrupteur tout seul. Puis, seulement si l’intru était un élève, Will se montrerait.
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